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Filles et éducation en Afrique : quelles avancées ?

Durant de nombreuses décennies, l’égalité des genres dans l’éducation n’était pas
encouragée en Afrique. L’éducation des filles était considérée comme inutile et non
prioritaire. Au fil des ans, grâce aux mobilisations locales et internationales, des
progrès significatifs s’observent. Voici quelques avancées observées sur ce plan.

Déconstruction des stéréotypes

La situation des filles africaines a connu une amélioration remarquable. Les
soulèvements et mobilisations ont permis de contrer certaines idées culturelles,
religieuses et sociales qui limitaient leur accès à l’éducation.
En effet, les traditions africaines ont longtemps relégué la femme au second plan.
Elles estimaient que les filles n’étaient pas destinées pour étudier, mais pour se
marier, faire des enfants et s’occuper des tâches ménagères. Ces stéréotypes ont
longtemps influencé l’éducation des filles noires.
Avec les vagues de mobilisation entreprises par de nombreuses organisations
internationales, une déconstruction de ces idées s’observe. Les actions des ONG,
les médias, l’influence des femmes ayant réussi ont contribué à la remise en cause
de ces idées reçues.
Des changements s’opèrent, les communautés locales prennent davantage
conscience de l’importance de l’éducation dans l’autonomisation de la jeune fille.

Gratuité de l’école

L’accès des filles à l’éducation est gratuit dans de nombreux États africains. Les pays
comme le Bénin ont opté pour une gratuité de l’éducation afin d’augmenter le taux de
scolarisation.
Cette mesure est prise en considération des difficultés économiques qui empêchent
les ménages vulnérables de scolariser leurs enfants. Elle permet d’offrir aux filles les
mêmes chances qu’aux garçons, de promouvoir leur autonomie et de leur permettre
de participer au développement des pays.
La gratuité de l’école est une avancée remarquable et salutaire qui offre aux élèves
issues de milieux défavorisés la chance d’avoir une éducation de qualité. Elle
encourage la scolarisation des filles, réduit les risques de mariages précoces et
d’exploitation d’enfants.

Progrès des taux de scolarisation

Le rejet des idées préconçues et la gratuité de l’éducation ont contribué à
l’accroissement du taux de scolarisation des jeunes filles en Afrique. De plus en plus
d’enfants de sexe féminin sont envoyés à l’école.
La déconstruction des stéréotypes a permis de mettre fin aux discriminations basées
sur le genre. Le droit à l’éducation de la fille est de plus en plus reconnu et défendu
obligeant les communautés à revoir leurs positions.
La scolarité gratuite, la construction des écoles à proximité des communautés, l’offre
des kits scolaires ont également favorisé la hausse du nombre de filles à l’école. Ces

mesures permettent de maintenir durablement les élèves dans le système éducatif et
de leur offrir un parcours scolaire sur le long terme.
Bien que ces taux varient d’une région à l’autre et que de nombreuses filles restent
déscolarisées dans certaines localités, cette avancée constitue un progrès
significatif.

Autonomisation des filles

La scolarisation des filles a favorisé l’autonomie de ces dernières. De nombreuses
femmes, au parcours inspirant, occupent actuellement des postes de responsabilité,
contribuent à l’économie des pays, participent au développement de leurs
communautés.
L’autonomisation des filles est considérée comme un progrès dans la mesure où
elles ont longtemps été considérées comme des aides qui dépendent des hommes.
L’instruction leur a permis de détenir des compétences pour se positionner sur le
marché de l’emploi, pour monter et gérer leurs propres activités afin d’être
indépendantes.
L’accès à l’éducation a permis de rompre le cycle de la pauvreté et d’offrir aux jeunes
filles africaines un épanouissement personnel et surtout intellectuel.
L’éducation des filles en Afrique connaît des avancées notables, malgré les
inégalités et défis qui persistent. Il est nécessaire de consolider ces acquis à travers
le renforcement des engagements politiques, sociaux et communautaires.

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